Le quartier Ouest – Pointe de Marre

Cet ensemble géographique jouxte au nord la commune de Castelnau de Lévis, à l’ouest les communes de Terssac et Marssac, enfin au sud la commune du Séquestre. Ce quartier, d’une superficie de 1 045 hectares (4503 hectares pour Albi) constitue l’entité géographique la plus importante d'Albi. Le secteur de la Pointe de Marre à l’extrême ouest confère un profil singulier à ce territoire.
Le quartier Ouest – Pointe de Marre

Au Moyen-Âge, les quartiers ouest ont une vocation à dominante agricole. De grands domaines appartiennent à de riches notables ou à l’évêché, dont les noms donneront naissance aux entités urbaines du XXe (Sainte-Carème, Fonlabour, Canabières…). À cette époque, par crainte des épidémies, les léproseries sont établies hors des remparts. C’est ainsi que la Maladrerie Saint-Jean est installée sur ce secteur dès 1218. 

Au XVe siècle, le pastel est cultivé sur Canavières et les Fargues, ainsi que le chanvre. Lors de l’essor de l’industrie minotière, le quartier voit la construction du moulin de Gardès et du moulin de Larroque.

La Fonderie Gilet, qui bénéficie de la proximité des ressources en charbon et de la révolution industrielle, se développe.

Ce quartier, d’une superficie de 4503 hectares sur la commune, constitue l’entité géographique la plus importante d'Albi.

En 1846, les abattoirs sont construits sur le site, peu peuplé, du Bondidou. Le foirail du Castelviel est implanté en 1857. Le quartier connaît alors les prémices d’une urbanisation, qui reste toutefois cantonnée autour du foirail et de quelques axes (rues des Chalets et Gardès).

Jusqu’à la construction du Pont de la République, en 1859, le ravin du Bondidou constitue une frontière physique qui limite l’expansion de la ville à l’ouest.

Dès cet instant, les quartiers ouest vont s’urbaniser. En 1954, la cité des Issards est construite. 

Au XXe, deux types d’agriculture se maintiennent sur ces quartiers : une agriculture de « plein champs » sur la partie ouest (Mas de Lautard, la Janade, …) et une agriculture maraîchère et pépinière sur les sites de Canavières haut et bas.

Jusqu’au début des années 1980, hormis la fonderie Gilet et la S.P.A.L. (conserves et salaisons), l’activité économique demeure peu développée sur le quartier.

En 1975, la Zone d’Améngament Concerté (Z.A.C.) de Fonlabour ouest est créée à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie (C.C.I).  

À partir de 1989, les activités de loisirs se développent avec la création du golf de Las Bordes.

En 2012, la plaine des sports et de nature, sur le site de la Guitardié, s’étend sur 26 hectares dont 18 hectares sont aménagés en terrains de sport (foot et rugby), parc de loisirs (1800 arbres sur 6,5 hectares) et prairie en pente douce (4 hectares). 

Le patrimoine du quartier

  • Le Moulin de Gardès / Moulin de Larroque :

L’existence du moulin de Gardès remonte au XVIe siècle (1513). Situé sur la rive gauche du Tarn, il est voué à l’origine à la transformation du blé en farine.

Aux environs de 1713-1714, un autre moulin voit le jour. Ce moulin dit « moulin de Larroque » compte alors un moulin à foulon (textile), un moulin à huile ainsi qu’un tournal (moulin à aiguiser).

La famille d'exploitants Larroque devient propriétaire du moulin en 1806. Le moulin de Gardès compte tour à tour une filature de laine en 1856 puis se convertit aux métiers de la scierie/menuiserie dès 1877.

Parallèlement, le moulin de Larroque s’oriente vers la minoterie industrielle en 1840.

  • Le Château de Las Bordes :

Monument inscrit depuis 1979 à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques, il est situé en plein coeur de l’actuel golf. Il est fait mention de cette métairie noble dès 1563 qui porte le nom de « Pruines », elle appartient alors au chapitre de Sainte-Cécile.

Par la suite, cession est faite à la famille d’Aussague. On suppose que la construction du château est contemporaine à l’acquisition du domaine par cette famille (fin du XVIIe). 

  • L’église de Fonlabour : 

La première mention de la paroisse de Fonlabour date de 972. Avec Sainte Cécile et Saint Salvy, c’est l’un des plus anciens lieux de culte d’Albi. Dès 1864, on souhaite restaurer l’église primitive. Or la faiblesse de la structure et le style massif de l’église sont jugés gênants pour obtenir après restauration un édifice de bon caractère. D’où le choix d’une nouvelle église bâtie au siècle dernier près des ruines de l’ancienne église romane.

Les fresques de l’autel ont été peintes par Nicolas Greschny qui a décoré plusieurs édifices sacrés dans le Tarn.

 

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Jean-Michel Bouat
Jean-Michel Bouat

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