À la découverte de la collection du musée Lapérouse

Afin de mieux connaître et valoriser les fonds du musée Lapérouse, la Ville d'Albi a mené pendant près d'un an une campagne de récolement des pièces remarquables.
À la découverte de la collection du musée Lapérouse

Ouvert en 1988, le musée Lapérouse conserve plusieurs objets anciens permettant de mieux comprendre l'expédition menée par le navigateur albigeois à la fin du XVIIIe siècle.

La grande majorité des pièces sont en dépôt et proviennent de musées (Musée national de la Marine, Musée Maritime de Nouvelle-Calédonie, etc.), d'associations ou de particuliers.

 

Le récolement au musée Lapérouse a consisté à identifier chaque objet (désignation, matière, dimensions, etc.), à indiquer sa localisation (au musée ou en réserve) et son état de conservation. Une campagne de photographies reste à réaliser.

Le récolement est principalement concentré sur les objets authentiques et anciens, notamment l'ensemble des objets découverts à Vanikoro. Ceux-ci sont issus directement des fouilles menées par l'Association Salomon sur le lieu du naufrage des frégates de Lapérouse (70 sont d'ailleurs issus des collections du musée de Nouméa). Il s'agit d'objets de la vie quotidienne comme de la vaisselle, mais aussi d'objets relatifs à l'exploration comme des épingles utilisées par les naturalistes ou des perles de verroterie à la base du troc avec les autochtones. Des pièces parfois de valeur étaient aussi échangées ou reçues au fil des escales, comme de la porcelaine chinoise.

« Ces différents objets, parfois modestes, ont un intérêt majeur parce qu'ils racontent la vie à bord et retracent le voyage mené par l'équipage », précise le maire d'Albi Stéphanie Guiraud-Chaumeil.

Le musée présente également d'autres objets, en partie du XIXe siècle, qui permettent d'illustrer le thème de la navigation et du voyage.

Alors que le projet d'un nouvel espace dédié à Lapérouse est à l'étude, le récolement a permis notamment de faire un point sur l'état général de conservation de ces objets archéologiques.

Ces données seront notamment utiles pour décider de futures campagnes de restauration.

 

Publié le 3 mars 2021.