Championnats de France d'athlétisme ils en parlent

Michel Franques, premier adjoint au maire délégué aux sports

« L'athlétisme et Albi ont une histoire commune et les rendez-vous réguliers organisés chez nous par la Fédération française en témoignent. Les Albigeois seront les bienvenus au Stadium pour vivre en direct ce championnat de France et pour soutenir nos athlètes locaux et nationaux. »

Guy Drut, médaillé d'or aux JO de 1976, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports

« Les championnats de France d'athlétisme sont un rendez-vous important pour les athlètes avant les championnats du monde et surtout les Jeux Olympiques. Cela permet pour beaucoup de réaliser des minima. Je suis heureux personnellement de revenir à Albi et de revoir des amis de cette grande famille. L'athlétisme français peut compter actuellement sur des sportifs de haut niveau comme Kevin Mayer dont le parcours est prometteur. Il faut se réjouir qu'il y a toujours eu des individualités fortes qui arrivent à percer au niveau international. Certes, on pourrait mieux faire. Sans doute doit-on davantage miser sur le sport à l'école et pas seulement dans les clubs. Contrairement à d'autres pays, la pratique en milieu scolaire n'est pas assez mise en avant alors qu'elle serait complémentaire aux clubs. Il y a trop souvent une opposition entre le professeur d'EPS et l'entraîneur. C'est dommage. L'idée n’est pas de faire des jeunes des machines de guerre ou des super champions ; l'athlétisme doit d'abord rester un plaisir et être sans doute davantage ludique. Les JO 2024 à Paris et l'organisation des semaines olympiques et paralympiques peuvent être de bons prétextes pour développer la pratique de l'athlétisme. »

Renaud Lavillenie, perchiste, médaillé d'or (2012)

« Je serai présent à Albi avec mon frère (perchiste également NDLR) pour les championnats de France avec l'objectif de sauter, me faire plaisir, retrouver la compétition et chercher un nouveau titre supplémentaire. Faire une performance reste anecdotique tant les derniers mois ont été compliqués. Pour me préparer, j'ai enchaîné plusieurs compétitions cet été et me suis entraîné avec mon groupe à Clermont-Ferrand ; c'est plus stimulant que tout seul ! Pendant le confinement, je m’entraînais en effet dans mon jardin, où j'ai installé depuis 2012 un sautoir. L'idée maintenant est de terminer cette année, de tourner la page et de préparer 2021. Il est certain que nous sommes au début d'une nouvelle ère avec beaucoup de changements en matière de compétitions et de déplacements. La crise sanitaire a repoussé d'un an les JO pour lesquels j'étais sélectionné, mais il reste encore beaucoup d'incertitudes quant à leur organisation. »